Mourir d'amour

Publié le par Petite fleur du seigneur

Mourir d'amour

Je me meure de cet amour qui me consume,

avoir perdu tout goût sinon celui de l'amertume,

Poser les maux où les crier au monde entier,

Comme on porte un drapeau celui de vivre estropiée.

Je ne suis qu'une petite fleur isolée sur cette terre,

Criant dans le vide une soif d'amour qui indiffère.

Se sentir enserrée par une main invisible au bord de l'asphyxie

qui pourrait me sauver de ce destin, d'une tristesse à l'agonie.

Recréant à demeure les miasmes environnants,

celui d'une petite fleur qui de larmes parsemant,

le crépitement d'une flamme à demi morte,

vestige de la femme que je porte.

Je crie vers toi, mon Seigneur et mon Dieu,

Tu es mon roi, et je t'implore de tous mes voeux.

Celui d'une fille en quête de l'absolu,

De cette amour qui me guette ; que je n'ai plus.

Je me meure de cet amour qui me consume,

Avoir vieilli bien avant l'heure, me noyant dans l'écume.

j'y ai cru jusqu'au bout à l'espérance des humains,

Je ne sais parmi ou se trouve enfin mon parchemin.

Eblouie par tes paroles et ton amour,

J'y ai cru à en devenir folle de compter à rebours.
Désormais seule sur la terre des vivants,

Envie qu'on me console d'un feu exaltant.

Je ne suis plus la petite fleur qui aimait tant,

juste un reste qui m'écoeure, d'une tige verdoyant,

Au vent d'automne et des silences qui m'environne,

J'entend le glas qui sonne la dernière danse des vivants.

alors bercer par le bruit du soir qui m'écrase,

La profonde brulûre d'amour d'une mesure qu'on arase,

ne saurait suffire à mon être en devenir,

d'un végétaux dans un soupir qui exalte l'avenir.

Je me meure d'amour à crier dans le désert,

et je cherche mon tapis de velours pour toucher à l'univers.

Au secours, mon Seigneur et mon Roi,

De mes jours, je ne suis que l'empreinte de mes pas.

Jeshua.... Ne m'abandonne pas...

tu es mon roi....

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