Pardon

Publié le par Petite fleur du seigneur

Pardon

A toi qui m'aime ou qui m'a aimé,

Je voulais te demander pardon,

en posant l'anathème ou un tendre baiser,

Présage d'une fausse note sur une partition.

oui, pardon de ne pas avoir accepter,

que le fruit de ton esprit ne soit pas toujours le mien,

Un genou au sol, j'implore ta pitié,

D'une petit âme douce à une autre en chemin.

C'est étrange comme l'observation,

Peut conduire à une prise de conscience.

Message d'un ange dans toute sa dimension,

Rejetant les soupirs avec grande patience.

Ce week-end, j'ai pris de la hauteur,

Et j'ai regardé vivre les humains dépourvus d'ailes,

En souriant devant la puberté des petites fleurs,

Qui ne se doutent pas du parfum dont elles recèlent.

J' ai regardé du haut de mon manège,

Des milliers de fourmis sur cette terre,

Pailletant les étoiles de sortilèges,

Travailleuses acharnées du bonheur primaire.

Au fonds pourquoi vouloir une appartenance,

Puisque nous sommes tous des humains,

Pas de petits ni de grands dans cette transhumance,

Recherchant leur berger sur la route du Divin.

Je ne remarque plus de fourmi particulière,

quand je suis tout la haut,

Esquissant le portait d'une guerrière,

Sur la ligne du tableau.

Je suis désormais sereine,

Face à ce qui me semblait si compliquée,

Pouvoir enfin reposer ses peines,

Dans la couche du lit posée sur l'oreiller.

Divinement vôtre

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