Dans le ventre de la terre

Publié le par Petite soeur du seigneur

Après une escapade de 5 jours à Paris, me voici de retour dans ma Haute-Savoie. J'ai quelques réflexions qui me sont venues pendant ce séjour :

- une architecture incroyable et des lieux à visiter époustouflants,

- un monde où le brouhaha et la foule sont toujours présents,

- comment trouver Dieu dans ce bruit ?

Pour se déplacer d'un point à l'autre, nous avons pris le métro. C'est vraiment le meilleur moyen qui permet d'aller vite d'un point A à un point B. Je regardais les personnes dans le métro... pas un regard vers l'autre... tous plongé dans leur smarphone ou dans un bouquin... Je vois une personne téléphoner... elle parle fort comme si elle était seule... Je me suis dit "où est Dieu ?". Il était pourtant là bien caché dans le coeur de chacun. Je me sens néanmoins étrangère à ce monde urbain. On sort du métro et il y a un tapis roulant... Les gens marchent sur le tapis roulant pour sortir... tout va vite.... tout va trop vite.... pour moi.... On devient indifférent à celui qui tend la main, pressé de continuer sa course folle...

Rue des Champs Elysées où le luxe cotoie la pauvreté... où la superficialité semble ricaner face à la beauté de l'arc de triomphe ou des immeubles style "hausmaniens". Je vois cette homme aux pieds nus se faire frapper par un homme casqué parce qu'il a essayé de voler. Le paradoxe dans toute sa spendeur... frissons...

Je visite... les invalides, la Sainte Chapelle, la conciergerie, le panthéon, la tour Eiffel, Montmartre et je suis saisie par l'histoire qui s'en dégage et pourtant cette histoire est complètement enfouie sous le brouhaha permanent de la foule. Je ne retrouve pas Dieu mais il est là, je le sens... Il attend...

5 jours... le lendemain de mon retour, alors que je déjeunais sur ma terrasse, je regarde mes montagnes si douces et sereines et je rends grâce d'avoir la chance d'habiter dans cette région. Ici, on prends le temps... le temps d'écouter les oiseaux, de gravir les flancs des demoiselles, de retrouver son coeur dans la nature qui m'appelle à l'intériorité. 

Tout est pourtant paradoxe car j'ai aimé mon escapade parisienne et la découverte de l'architecture de Paris mais je n'ai pas aimé ceux qui y habitent.

J'ai pourtant eu l'impression très nette que chaque personne présente recherchait à l'extérieur l'expression de sa beauté intérieure....

Je suis interrogative ce jour... je me demande... si ce monde n'est pas voué à disparaître...

Clo

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