Sur ton chemin

Pour toi, recueil des pauvres tristes,
Lâche ton fouet, ton bâton de bergère,
Suis le chemin, ô suis sois altruiste,
Oublie ta route de naguère.

Devient violon, ne sois plus partition,
Joue ton âme sur les cimes orangées
D’un futile crépuscule et soit liaison
Du verbe aimer, du mot « espérer »

Une note vole au loin et par les montagnes,
Elle est libre, elle suit le vent de son envie,
Par son bras et encor moins celui des compagnes,
Elle vole, suit le vent, chante la vie.

Je resterais ton ami de partage,
Ta page blanche de l’inspiration,
Aussi longtemps que le courage
Portera nuageusement tes convictions.

Il n’y a pas de jardin pour belles fleurs
Comme certains le croient, affligeant,
Les plus belles poussent sur les pleurs
Des hommes qui sont des combattants.

Alors lève le regard, regarde la haut,
Dans l’azur du jour, le noir des nuits,
Apprécie le tendre, le céleste, le beau,
Et jamais tu ne connaîtras l’ennuie.

Patrick Jandot

Merci mon ami pour ce poème que tu m'as écris. Il me touche beaucoup et je partage...