PAS SAGE
Depuis le 12 Mai, je n'ai pas écris dans ce blog. Nous sommes le 7 juin... presque 1 mois de presque rien ou de presque tout. Tout a tellement évolué depuis le déconfinement. Mon âme s'est réjouit, mon âme a rit... Elle a pleuré, elle a souffert, elle a été très en colère, elle a été douceur...En même pas presque 1 mois de liberté.
Avec un peu de recul je me demande si on peut s'aventurer à faire un petit bilan de ce post confinement. Qu'est ce que cela a changé en moi ? Je me suis sentie abandonnée, en colère, libre, isolée, heureuse, stressée mais ce qui ressort de tout cela, c'est que ces deux mois m'auront appris l'importance de l'autonomie et du détachement. Sans détachement, il y a souffrance alors je me suis attachée à rechercher ce détachement sans vraiment y parvenir encore tout à fait. C'est un long chemin que ce chemin de libération et je me sens un peu plus seule chaque jour comme si l'univers voulait me montrer ma beauté intérieure sans autre miroir que moi-même. Ce n'est pas gagnée encore car j'ai vraiment l'impression d'avoir perdu un frère d'âme... Après ma soeur Marie, mon frère Jeff s'en est allé vers d'autres horizons. Il parait que je suis autonome et que je n'ai pas besoin de soutien. Est-il vraiment parti d'ailleurs ? Je le vois, il sourit, il plaisante mais j'ai érigé une barrière entre nous. Il suffirait juste d'une explication en vérité pour qu'elle s'ouvre à nouveau. Ce soir, je ressens de la tristesse. C'est peut être l'effet des chansons douces que j'écoute en sourdine... Des chansons pour Marie... Maman des cieux et maman de toutes les âmes puisque nous sommes frère de Jésus. Je t'aime Maman Marie.
J'ai rencontré un prêtre pour une confession en vérité dont je ne me serai pas cru capable où j'ai pu dire des peines. Je me suis trouvée une nouvelle passion aussi qui est la peinture. Je peux passer des heures à peindre et à dessiner sans jamais me lasser. Je perd la notion du temps et je ne souffre plus intérieurement car mon âme se repose dans les couleurs et la création.
D'ailleurs, au lieu d'écrire, je devrais être en train de peindre. La boule de souffrance remonte. Allez on se dissocie de tout cela et on regarde cela de l'extérieur. Tout va bien.
Je n'ai pas envie de repartir comme avant et pourtant, les gens n'ont guère changé et je pense que je vais être obligée de brider certains côtés de ma personnalité pour éviter de souffrir ou de provoquer de la colère. La route est longue... Quelque fois éclairée, d'autre fois dans la nuit mais j'ai à mes côtés mon Seigneur, mon Jésus.
Ce soir, je suis peinée et triste et je dois avouée que cela commence à me peser de ressentir autant de fluctuation interne. Je pense à mon étoile. Je la vois briller vers d'autres voies lactées. Elle est belle cette étoile.
See you soon angel.
Petite fleur du Seigneur