Oeuvrer pour le royaume

Publié le par Petite soeur du seigneur

Oeuvrer pour le royaume

En ce moment, je peins encore... des choses sorties de photos du net que j'essaye de reproduire au mieux. Mon dernier est tout rose et je suis en mode "fleurs". Cela me fait plaisir de peindre. J'aime la sensation du pinceau et ma langue sort légèrement alors que je tente de ne pas dépasser. Ce n'est ni de la grande peinture ni enfantin. C'est juste moi et la sensation du pinceau qui glisse sur la toile est jouissive. cela me procure un calme incroyable. Hier soir, après avoir fini de peindre, j'ai mélangé toutes les peintures de ma palette et je me suis peint une main entièrement. Ensuite j'ai essayé sans succès de me peindre une plume sur la cheville et je me suis peint une énorme fleur sur la cuisse. C'était bon parce que sans tabou. J'avais envie de le faire alors je l'ai fais. j'ai ensuite été me laver. Pause... Je viens d'aller vérifier la conjugaison du verbe "peindre". L'école semble si loin.

J'écris pour ne rien dire encore une fois. Je suis toujours dans la souffrance de la non acceptation de mon autonomie. Je me suis dis tout de même qu'il fallait peut être que je sors de cette souffrance maintenant que je l'ai cerné et comprise. Mon passé fait parti de moi et on ne peut retenir les personnes contre leur gré. Il est temps que j'accepte de me guérir et de comprendre que je peux être "aimable".

Ce soir, j'ai envie de m'inventer un papa. Vous savez, un vrai papa ! Un de ceux qui vous prend sur les genoux et qui vous chatouille. Un papa qui vous fait voltiger en l'air et qui vous achète une glace. Dans mon rêve, mon papa m'emmène au manège... Il me raconte des histoires avant de dormir. Mon papa est le plus fort et il me défend contre les garçons qui m'embêtent à l'école. Mon papa est un super héros. Il m'apprend la vie. Mon papa n'est pas un père qui ne fait que passer. Mon papa est vraiment là et il fait de moi une princesse... Ce papa que j'invente c'est pour ma petite cloclo qui vit à l'intérieur de moi. Vous savez, la petite fille qui a été blessée par la vie. Ce soir, je lui offre un vrai papa. Un papa qui a au fonds du coeur un amour vrai, paisible et immense pour la petite cloclo. Il joue avec elle, la fait rire et il est toujours là quand elle fait des cauchemars. Il la prend sur ses épaules. (Je ne me rappelle pas avoir vécu cela une seule fois avec lui). Ce papa il est tellement génial qu'il fait un chateau à la plage et qu'il m'apprend le nom des arbres et le nom des fleurs. IL me dit aussi que je vaux le coup et que je peux tout dans la vie. (je me rends compte que je mélange le je et le "Cloclo" - mélange du passé, de moi, de l'unité en moi). Est ce que cela aurait changé quelques choses d'avoir eu un papa ? Cela aurait tout changé... Absolument tout...

Mais, c'est comme ça... On fait tous comme on peu. J'ai inventer un papa ce soir et je me sens pas super bien. Devrais je effacer et recommencer ? Je voudrais m'inventer des amis qui restent à mes côtés... Des amis qui n'hésitent pas à m'appeler et à me dire qu'ils m'aiment... Mais autonomie, autonomie. On nait seule et on mourra seule. Personne ne pourra le faire pour nous.

Sur ces notes quelques peu étranges, je referme la parenthèse. J'ai envie d'écrire de belles choses mais je dois d'abord retrouver ma lumière intérieure. J'ai éteint l'interrupteur et je ne me rappelle plus où il est. On tatonne, on cherche mais on n'abandonne jamais parce que je suis une guerrière.... de lumière... toujours...

Angel... miss you

Clo

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